Une de mes amies m'a récemment demandé ce que "princesse Elka" serait prête à faire pour honorer l'engagement dans une relation.
Qu'est ce qui a pu donner cette image de moi ?
Est-ce que devenir souveraine de son corps et de ses idées veut nécessairement dire que nous devenons des princes ou des princesses et demandons aux autres de nous servir en tout ?
Je me suis posée cette question pendant plusieurs jours...
Oui, j'ai rêvé d'être une princesse quand j'étais petite. C'était moins pour bénéficier de servant.e.s que de respect.
Oui, j'ai rêvé même d'être un prince quand j'étais petite. Parce que dans mon imaginaire, au-delà du respect, il pouvait faire tout ce qu'il voulait, et me paraissait encore plus libre qu'une princesse. Le masculin l'emportait sur le féminin…
Oui, j'ai testé l'empathie et la bienveillance jusqu'à l'écœurement. J'ai mesuré mes mots pour éviter de blesser, sans parvenir toujours à le faire. J'ai entendu ceux des autres, loin d'être toujours sincères.
Oui, j'ai ravalé mes larmes et encouragé mes interlocuteurices à dire ce qu'ils avaient sur le cœur, sans ménagement pour ma sensibilité.
Le silence, la solitude et mon stylo plume ont été des alliés pour éviter de me noyer dans des émotions délavées.
Oui, je me suis sentie tour à tour victime, bourreau ou sauveuse dans des triangles infernaux.
Et puis j'ai appris à respirer dans tous les espaces de mon corps, à transer les nœuds de ses masques maudits et à danser ma vie.
Alors je suis devenue souveraine de mon corps, souveraine de mon temps, souveraine de mon espace, souveraine de mon énergie.
Mon royaume est amour et douceur, respect de mon âme authentique.
Princesse Elka est peut-être devenue une connasse, pour certain.e.s, mais une connasse authentique et consciente.
Oui, je suis responsable du regard que je porte sur les autres et les situations.
Oui, je choisis ce que j'ai envie de faire et avec qui.
Je m'autorise, j'assume, j'accueille et je reste souveraine en mon royaume !
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